Corrida imaginaire
Et moi, sur les gradins, je crierai " Olé ! "
Quand toi, beau Matador, tu te seras effondré,
Gisant dans l’arène, dominé, piétiné,
Après avoir été encorné !
Ton bel habit d’or déchiré, maculé de ton sang…
Brillant sous le soleil ardent,
Sera-t-il toujours ton habit de lumière ?
La Madone entendra-t-elle encore ta prière ?
Le souffle chaud sur toi, n’est pas celui du vent,
Mais celui de l’animal que tu torturais avant.
Lui, restera là à te regarder,
Il ne t’achèvera pas, et tu seras sauvé.
Ce bel animal ensanglanté aura pitié,
S’il était à ta place pourrais-tu l’épargner ?
La foule et les jurés, eux, n’ont pas souvent pitié !
Marcelle.
Olé!!! Pour toi mon cel. Bisous